- Le système nerveux - Greffe d'un membre naturel -

Greffe de main

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Introduction

Réellement spectaculaire, la transplantation d’une ou deux mains est, au contraire des autres greffes d’organes, une greffe multitissulaireGreffe multitissulaire : Greffe mettant en jeu plusieurs tissus : os, moelle, peau, nerfs, tendons, muscles…. Ce type d’opération est encore dans sa phase d’évaluation.

Le Pr. Jean-Michel Dubernard de l’hôpital Edouard-Herriot de Lyon a dirigé la première allogreffe de main en 1998 et la première allogreffeAllogreffes : ce sont les greffes les plus courantes, elles concernent les cas où donneur et receveur font partie de la même espèce biologique. des deux mains en 2000. Un an plus tard, le patient doit toujours suivre un traitement immunosuppresseurtraitement immunosuppresseur : traitement destiné à combattre les phénomènes de rejet suivant une greffe. lourd en plus de sa rééducation. Il retrouve peu à peu une motricité et une certaine sensibilité, mais qui ne lui permet pas encore de distinguer des objets par le toucher.

Mais bien que ces résultats semblent plus que satisfaisants, la greffe de la main n’est pas accueillie par tous avec approbation, et il existe tout de même un problème majeur : le Rejet.


Un principal problème : le rejet

En effet, la principale complication de la greffe d'organe est et demeure le phénomène de rejet. Ce rejet va dépendre essentiellement de la réaction immunologique du Receveur contre l'organe greffé. Cette réaction de défense immunologique développée par le Receveur est très proche de celle générée au cours de la défense contre une infection.

Les différentes formes de rejet :

Plusieurs formes de rejets existent. Ils se caractérisent par leur moment de survenue plus ou moins précoce après la greffe et par les types de lésions qu'ils provoquent. Dans tous les cas, ces rejets mettent en péril la fonctionnalité du greffon.

Il existe 3 formes de rejets :



Certains spécialistes estiment que même une fois maîtrisée, cette transplantation devrait être réservée aux amputations bilatérales. Dans le cas d’une amputation simple, des reconstructions à partir du moignon du patient ou le recours à des prothèses de plus en plus perfectionnées devraient être retenus.

Récemment des chercheurs ont mis au point une prothèse aux résultats étonnant. Ce véritable bras bionique permet déjà à une personne amputée d’un bras de lacer ses chaussures, et c'est cette prothèse que nous présentons en seconde partie. Et justement, c'est par ici.


[TPE] Le Bras bionique - 2008-2009
LAMY Marc, GAUTIER Quentin, COLLET Pierre-Yves
A Saint-Malo